La curiosité est un très beau défaut !
La curiosité est un vilain défaut ???
Ah, ces expressions populaires qu’on nous serine depuis l’enfance… Vous aussi, on vous a fait taire quand vous posiez une question un peu trop pertinente ? Entre les « ça ne se demande pas » et les « contente-toi de ce qu’on te dit », on a bien été formaté à la soumission douce. Pas étonnant qu’aujourd’hui, la pensée divergente soit étiquetée de tout et n’importe quoi pour la faire taire…
Est-ce que la curiosité représenterait une menace à l’ordre établi (autorité religieuse, parentale, éducative, politique…) ?
Petit rappel en passant, parce que c’est mon côté « exploratrice indignée » : la liberté d’opinion est inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (article 10), ainsi que dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 19) et la Convention européenne des droits de l’homme (article 10). Je dis ça, je dis rien… (je case une autre expression à la c**)
On s’entend que cette expression fait écho au moralisme religieux à l’inverse de la « curiosité intellectuelle » qui a une connotation positive. Ceci dit, celle-ci dérange aussi quand elle ne rentre pas dans la norme.
La juste expression aurait dû être : « Le voyeurisme est un vilain défaut ».
Ça nous aurait épargné les téléréalités débilitantes et certains égarements des réseaux sociaux.
Mais la curiosité saine, la vraie, celle qui ouvre les portes au lieu de coller son œil au trou de la serrure, cette curiosité-là est une boussole vers la liberté !
La curiosité, ce ticket pour l’ailleurs… et l’intérieur !
« Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même. »
Confucius avait tout compris. La curiosité saine nous entraîne sur des chemins inconnus, elle nourrit notre soif d’apprendre et éclaire notre compréhension du monde et de l’humain. Elle forge notre débrouillardise, affine la connaissance de soi et enrichit notre intellect. Être curieux, c’est oser s’aventurer dans ses propres territoires inexplorés : ces recoins de l’âme où traînent des deuils non faits, des questions en suspens, ou ces petites étincelles de sens qu’on n’ose plus regarder en face. La curiosité nous rend libres.
Alors, prêt à cultiver votre curiosité sage ?
Prenez une question qui vous trotte dans la tête (même bizarre). Laissez-la résonner. Observez ce qu’elle soulève en vous. Pas pour trouver une réponse immédiate, mais pour savourer l’exploration.
Et si jamais on vous reproche d’être « trop curieux », rappelez-vous que les grands changements commencent souvent par un… « Pourquoi ? »
Soyez curieux, ayez un grain de folie, aventurez-vous à la (re)découverte de vous-même et des questions laissées en suspens dans le champ de la grande conscience…
Dans nos séances vers la Vitalité Émotionnelle, la curiosité est une alliée. On y explore même les silences…
Article et podcast propulsés par mucho 💚 et mucho matcha🍵